Le grand maître du « cinéma du réel » à travers deux de ses films muets les plus significatifs, Images d’Ostende (1929) et Misère au Borinage (1933), mis en musique par Stéphane Orlando.
Henri Storck fait partie de cette génération de jeunes cinéastes qui ont vécu le douloureux passage du muet au parlant. Images d’Ostende, tourné durant l’hiver 1929-1930 est une œuvre purement visuelle, proche de la musique. Misère au Borinage, réalisé avec Joris Ivens en 1933, est à l’origine un film muet rythmé d’intertitres donnant un sens aux images.
Henri Storck parle aussi de poésie visuelle pour qualifier ses premières œuvres comme Images d’Ostende ou Misère au Borinage, le film militant fondateur du cinéma belge, qui provoquera une véritable onde de choc à l’époque et résonne curieusement en nos temps troublés : en 1932, une grande grève avait paralysé les charbonnages de Wallonie et la réponse patronale et policière avait été sans pitié, le tout dans la sous-information et l’indifférence générale.
Nous vous proposons de découvrir ces deux chefs d’oeuvre en notre compagnie, le dimanche 10 avril, à 19h. Drink à 18h30.
Tarifs : 15 euros (Enfants et étudiants : 8 euros).
Infos et réservations : +32 (0)65 61 39 02 ou reservations@grand-hornu.be
En association avec Musiques Nouvelles.