Amériques est le premier roman de Tristan Alleman. À double titre, puisqu’il écrivit ce périple onirique à l’âge de vingt ans.
De Tristan, jusqu’ici, on connaissait les poèmes, les aphorismes ; de lui, on avait lu les nouvelles où, déjà, paysages du quotidien s’irisaient en poésie.
Les Amériques de Tristan n’existent pas, évidemment. Nous les avons pourtant rêvées, autrefois, comme on rêve d’espace et d’ailleurs : « Cactus, chapeaux d’allégresse, buildings des cieux, Mississipi. »
Quatre amis, à deux doigts de tomber sur les rails de l’âge adulte, aiment le cinéma américain, la Mandarine Napoléon et l’amour. Tout est encore possible et plus que jamais fragile, à leur âge. L’espoir, l’attente et l’incertitude confinent au vertige. On se souvient tous de ces instants-là, après qu’ils sont passés.
Le voyage halluciné de Mozel, haletant héros d’Amériques, « se déploie en une vertigineuse fantasmagorie qui, à bord d’un train de souvenir, nous pose (…) sur le sommet d’un arc-en-ciel » écrit Jean-Pierre Bertrand dans « Le Carnet et les Instants ». C’est qu’«il faut toujours laisser une place à autre chose en soi », écrit Tristan.
Tristan Alleman s’entretiendra avec le poète Marc Menu, complice de toujours et auteur de la préface d’Amériques.
Tristan Alleman, Amériques, Éditions Traverse, 2024.
Entrée libre sur réservations indispensables sur reservations.losseau@gmail.com
ou au + 32 65 398 880