Derniers jours pour découvrir les artistes du Prix du Hainaut des Arts plastiques

Cette année l’exposition des artistes candidat.es au Prix du Hainaut des Arts plastiques s’est installée aux cimaises du MILL-Musée Ianchelevici à La Louvière.

Inscrire le Prix du Hainaut dans un récit historique

Créé à la veille de la Première Guerre mondiale, le Prix du Hainaut est intimement lié à La ville de Louvière puisqu’à l’époque, les premières initiatives provinciales en matière de culture s’installent sur ce territoire. C’est en 1913 que la Députation permanente de la Province de Hainaut met en place une Commission spéciale attribuée aux Beaux-Arts. Cette assemblée décidera à la fois de récompenser les créateurs par le biais d’un prix mais également de constituer une collection d’œuvres d’art provinciale.

Cette présence du Prix du Hainaut des Arts plastiques 2024 dans les salles du musée louviérois est donc l’occasion de présenter une sélection d’œuvres des artistes lauréat.es conservé.es dans la collection de la Ville de La Louvière. Son conservateur, Benoit Goffin propose ici d’enrichir le projet du Prix du Hainaut des Arts plastiques 2024 en imaginant un accrochage d’œuvres qui balayent les époques.

Cette sélection, de Pierre Paulus (lauréat en 1913) jusqu’à Remy Hans (lauréat en 2020), accrochée au rez-de-chaussée, permet de mettre en lumière quelques moments forts d’un siècle de création en Hainaut. En plaçant les lauréat.es 2024 dans les pas de leurs prédécesseur·es, l’exposition situe les pratiques actuelles dans une perspective historique.
Les artistes candidat.es au Prix du Hainaut des Arts plastiques 2024 occupent, quant à elleux, les salles au premier étage du musée. L’exposition du prix organisé chaque année dans une institution de la Province de Hainaut est une possibilité de faire découvrir la jeune création ainsi que leurs préoccupations au public mais aussi aux professionnels du monde de l’art actuel en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Robin Dervaux : lauréat du Prix du Hainaut des Arts plastiques 2024

Le nom du lauréat du Prix du Hainaut des Arts plastiques 2024 était dévoilé le 18 octobre dernier, il s’agit de l’artiste Robin Dervaux dont l’installation « Le champ d’étoiles » a retenu l’attention du jury.

Sa démarche soulève un questionnement en matière d’écologie amené par un récit légendaire qui positionne le spectateur entre rêve et réalité. Le plasticien devient, le temps de la création, une sorte de savant un peu fou qui offre sur la terre un ciel étoilé. Il ne s’agit pas dans ses réflexions d’assujettir un territoire en exploitant ses ressources le temps d’un voyage céleste, mais bien de rapprocher chacun.e de son environnement en révélant toute sa magie.

Il faudrait pouvoir écouter l’artiste raconter la construction de son installation pour apprécier la grandeur de son projet artistique. Il a fallu à Robin Dervaux plusieurs années pour mettre au point son champ d’étoiles dont il propose, dans l’exposition, les traces composées de photographies, de graphiques et d’une vidéo.

Le champ d’étoiles est une proposition plastique in situ qui a pris place dans la nature andalouse. Constituée d’une multitude de miroirs minutieusement orientés, celle-ci a permis au crépuscule du solstice d’été de refléter les rayons du soleil par dizaine et de les éparpiller au sol. Cette étendue stellaire, projetée cette fois dans le désert, a été un moment unique et sacré dont l’artiste reste le témoin émerveillé. Cette performance défie avec poésie les éléments naturels. Elle confronte à sa majesté le rêve d’un seul homme.

Tournai, 1995
www.robindervaux.com
@robindervaux
Bachelier en technique de l’image, Inraci, Bruxelles
Évènement Star Field dans le desert de Tabernas, (ES), 2024
Prix de la gravure et de l’image imprimée, 1er Prix E. Burdot, La Louvière, 2023
Prix Artistique de la ville de Tournai, 2023

Les 9 artistes candidats

Giuseppe Arnone

Dans l’espace du musée, le jeune artiste pose ses sculptures confortables. Leurs formes invitent au toucher, appellent la caresse, les corps à s’affaler et plus si affinités. Hors du lieu de l’exposition, dans l’intimité d’une chambre feutrée, là où l’on pourrait se laisser glisser, se palperait l’ambiguïté sensuelle de ses installations.


Ici, son travail devient plutôt paysage. Seuls les yeux peuvent s’y projeter. Une œuvre d’art ne peut se faire caresser. Alors, on ressent de loin le soyeux des textiles utilisés par le sculpteur, la douceur des velours, la diversité des matières qui nous trainent sur les chemins voluptueux.


C’est une œuvre construite de désirs charnels que propose Giuseppe Arnone. Sans tabou. Simplement avec douceur. Son sujet non genré s’affirme avec noblesse pour partager l’expérience Queer dans laquelle la rencontre des corps se fait avec consentement et dans la reconnaissance de la diversité des identités. Une conviction utopique qui resculpte une société plus souple, libérée des discriminations.

 

La Louvière, 2000
@giu_giusepp
Image dans le Milieu, Arts2 , Mons
Fresque murale, CENTRAL, La Louvière, 2024
Etoffe de Genre, Maison du Tourisme, La Louvière, 2024
Full sédimental, Maison des Arts, Schaerbeek, 2024

Manon Bouvry

À travers sa série de dessins au fusain, Manon Bouvry nous emmène dans ses nombreuses balades en forêt. On y sent le vent frais, la mousse sous les semelles, la lumières des quelques rayons du soleil belge qui vibrent entre les arbres. Au côté de l’artiste, avec la sensation de tenir entre nos doigts le même crayon graffite, nous sommes projetté.es, par les sentiers du dessin, au cœur de son refuge naturel. On le traverse, de plus en plus loin, au point de se sentir désorienté.es par les étendues des sapinières.

À n’en plus finir, elle trace sur son support en bois des rideaux naturels dont la dense opacité rend le lieu inquiétant pour celleux qui aiment regarder vers l’horizon. Son accrochage accentue cette sensation de frontières déjà présente par la superposition des allées. La virtuosité du dessin séduit rapidement le.la visiteur.se alors que face à ellui se hissent des barreaux qui voilent la profondeur du dessin et dissimulent ainsi de possibles chemins.

Tournai, 1996
www.manonbouvry.com
Peinture, Académie des Beaux-Arts, Tournai
Centre d’art contemporain du luxembourg belge (CACLB) dans le cadre du prix du Luxembourg, Buzenol, 2024
Le monde en équilibre, Centre culturel de Bertrix, Bertrix, 2023
Gery Art Gallery, Namur, 2023
ARTour, Musée de la Mine, Houdeng-Aimeries, 2023

Tom Breynaert

Tom Breynaert invente des paysages luxuriants dans lesquels il s’amuse à perdre les spectateur.rices happé.es par les richesses
de la vie qui s’y déroule. Sur le lustré du linoleum, il creuse à la gouge des sentiers battus, des êtres hybrides, des végétaux grouillant et le flux d’un cours d’eau qui se déverse de gravure en gravure. Emporté.es par le trait, on escalade des rocailles, on plonge les pieds dans l’eau, on se pique aux plantes foisonnantes pour oublier un court instant la salle d’exposition dans laquelle on se trouve.

Les gravures de Tom Breynaert emportent dans une autre époque, un autre temps. Dans cet écosystème onirique, il n’y a plus de présence humaine sauf celle des spectateur.rices qui pénètrent au dedans porté.es par l’encre noire. Une fois à l’intérieur, les restes d’une société font surface. Une civilisation silencieuse mais invasive qui pollue les rives où toutes les singularités semblent aimer cohabiter.

Tournai, 1991
www.tombreynaert.com
@tom.breynaert
Illustration, Académie des Beaux-Arts, Tournai
Biennale d’estampes Gravure en Nord, Gravelines (FR), 2023
Biennale internationale de l’estampe de Trois-rivière, Québec, 2023

Charlotte Cuny

Dans les peintures de Charlotte Cuny, la nature se mue en expérience et son support accueille les souvenirs de son passage dans le paysage. Les couleurs choisies, les traces du pinceau justement exprimées, évoquent ses émotions dans ce décor qu’elle a au préalable photographié. La peintre nous immerge dans ses explorations.

Ce qu’elle y perçoit, elle tente grâce à l’huile de le partager et de l’accrocher aux cimaises des galeries. Les présences fantomatiques qu’elle y intègre, des femmes comme Amara, pourraient être nos projections sur le site. Discrètes, camouflées au cœur d’une frondaison, ces corps cachés invitent à la symbiose entre eux et la nature. C’est une nouvelle manière de regarder l’environnement que nous invite à maîtriser l’artiste.
Cette fois en débutant par la peinture. Une possibilité de penser l’écologie en continuité de notre corporéité. Pour insister sur ce prolongement, ce sont d’ailleurs des reflets du paysage qui se projettent sur les voiles de ces corps statiques

Nancy (FR), 1986
www.charlottecuny.com
Peinture, Arts2 , Mons
Una ligera Ausencia, Cora Egger el atelier, Barcelone, (ES), 2023
Lever de rideau – Vorhang Auf, Castel Coucou, Sarreguemines (FR), 2023
Floating Anchor, Slash Arts Gallery Boat, Londres, (GB), 2022

 

Gilles Dusong

Le paysage est aussi une préoccupation présente dans le travail plastique de Gilles Dusong. Ce ne sont pas les forêts et leurs végétations visibles à l’horizon qui attirent le regard de l’artiste mais plutôt les architectures, celles pensées par l’être humain et qui parsèment nos vues urbaines. À l’aide de son imprimante 3D, Il décompose ces structures, les traite en blanc et réinvente de possibles formes pour un futur un peu bancal. Comme les pièces d’un jeu de construction, le sculpteur assemble dans l’espace, en installation, pour projeter avec ironie notre environnement de demain.


Pour l’exposition, il a pensé un parc éolien miniature qui, comme un jouet qui a trop fonctionné, manque déjà d’énergie. Gilles Dusong tourne en dérision l’ingénierie humaine qu’il ramène ici à échelle de l’enfance. Il a d’ailleurs choisi de réaliser un film d’animation pour nous parler de la problématique des volatiles happés par les pales des éoliennes. L’artiste invente des machineries instables et à travers elles, il invoque l’imaginaire de l’enfance, plus humain, pour conscientiser aux problématiques environnementales.

Renaix, 1995
@dusong_gilles
gillesdusong.wordpress.com
KASK School of Arts, Gand
Prix du Hainaut des Arts plastiques, Tamat, Tournai, 2018

 

Nelly Ezzedine

Après tant d’année, je marchais de nouveau sur cette terre qui avait habité mes nuits.
Nelly Ezzedine brode le paysage, celui de ses souvenirs, celui traversé dans ses rêves, celui qu’elle aimerait réhabiter, peut-être un jour. Comme une partie de son corps, elle en prend soin, c’est de son histoire qu’il s’agit. Avec ses fils de couleurs, ce sont de longs chemins qu’elle trace jusque là-bas, cet ailleurs dont elle a longtemps rêvé. Il ne faut pas se tromper, emmêler les ficelles, faire trop de nœuds avant d’y parvenir.

Le temps ne compte pas pour l’artiste. C’est le chemin à prendre qui vaut la peine, pour qu’au loin, on se sente à la juste place. Ce voyage vers les paysages de son enfance, l’artiste nous l’offre en tapisserie. Une manière noble de lui rendre hommage et de nous y infiltrer. Avec elle, on peut y sentir le soleil, la brise du vent, l’odeur des fleurs, l’ombre sous les palmiers, pour peu qu’ici on n’ait pas peur de la chaleur qui brûle la peau. Ses textes accompagnent les tissages, des extraits d’un journal intime, des notes prises sur cette terre d’ailleurs qu’elle transforme pour l’exposition en carnet de voyage.

France (FR), 1994
@nellyezzedine
www.nellyezzedine.com
Design Textile, Beaux-Arts, Tournai
Gallery A, espace «Vous êtes ici», Lille (Fr), 2024

Yosserian Geairo

La pratique de Yosserian Geairon se caractérise par l’utilisation de supports rigides et transparents derrière lesquels se déploient des aplats de couleurs peints et spontanés. Apparemment en surface, son geste intervient pourtant en profondeur. L’artiste superpose les matériaux, multiplie les interventions et se résout à rendre un travail qui semble superficiel. C’est au premier reflet que la dimension nous défie. Le regard se rapproche, le spectateur cherche la tranche, hausse la tête et plonge au dedans. Les étapes de travail du peintre se révèlent alors.


On découvre les PVC, les plexiglass, les couches de la peinture posées au pinceau, les matières réfléchissantes, autant  d’éléments qui vont miroiter dans l’espace et sortir le travail de la surface. Désormais, le.la spectateur.rice cherche les reflets et plus précisément les siens. Mais ce sont les lignes de l’architecture qui parviennent au premier plan et dans l’espace, se transpose l’expérience corporelle. Tout devient aux couleurs de l’artiste et les jeux entre les corps et le lieu peuvent débuter.

France (FR), 1996
@yosserian_geairon
Bachelier, peinture, Beaux-Arts, Tournai (en cours)
Fresque participative, Beaub’Art, Tournai, 2024
ART Sep, Le grand gymnase, Lille, (FR), 2023
Gery Art Gallery, Namur, 2023

 

Thomas Istasse

Les helminthes, ce sont les vers parasites auxquels Thomas Istasse fait référence pour nommer sa nouvelle série de gravures à l’eau forte. Ce procédé de reproduction en taille-douce sur une plaque métallique aidé par l’action d’un mordant chimique permet à l’artiste, ici aquafortiste, d’insister sur le caractère repoussant de son sujet. Il emprunte cette technique ancienne, habituellement utilisée pour représenter des scènes bucoliques, afin de parler des comportements addictifs et d’en révéler les substances. Au risque de s’égratigner les pupilles, il faut suivre les lignes foisonnantes et répulsives de ces végétaux contaminants pour trouver dans le bleu les objets causes de nombreuses dépendances.

Les traits de la gravure taillés au préalable sur la plaque de zinc sont accentués au hasard par la morsure du métal. Le dessin, une fois imprimé, obtient un effet de profondeur et de contraste déjà révélé par les choix de végétaux. Chardons, herbes sèches, cactus poussent étrangement parmi les mégots de cigarettes, les verres en cristal ou les bouteilles d’alcool au point de contaminer l’entièreté du papier.

Mons, 1998
@thomas.istasse.1996
Dessin, Arts2 , Mons
Respire, Exit 11, Gembloux, 2024
Bon vouloir, Anciens Abattoirs, Mons, 2023

Chloé Jacquart

Dans la proposition plastique de Chloé Jacquard, il est également question de lien à la nature et de ce que celui-ci peut nous apprendre pour transcender notre réel. Des flammes, un corps de femme, des mots qui font le deuil, l’absence, une perte. Un vocabulaire qui existe pour chacun d’entre nous à partir du moment où la vie se chorégraphie. Rien ne sert de vouloir maîtriser la danse. Comme le feu qui s’embrase, il est possible que la vie nous enflamme. Comme sa chaleur, il est possible que la vie nous enlace.

L’installation de Chloé Jacquart est un moment méditatif qu’elle organise grâce au choix de ses photographies, au son qu’elle diffuse, aux éléments qu’elle pose pour le.la spectateur.rice. On peut ne pas se laisser bercer et préférer y passer mais c’est avec
générosité que la photographe propose de s’y installer. Une fois apaisé.es et confronté.es à son installation méditative, c’est le feu brûlant sous la peau qui se fait sentir. La plasticienne invite le public à vivre l’expérience qui lui a permis de construire son installation et ainsi, se poser pour une introspection.

Lille (FR), 1998
@Chloe.jacquart.art
Art numérique, Beaux-Arts, Tournai
ENTRE | VUES, Art dans la ville, Tournai, 2023
S’incorporer, Art dans la ville, Tournai, 2022

Nina Tomàs Wrinkles

Dans ce même désir de partage de créations, nous présentons dans l’espace d’accueil du musée une installation in situ de la peintre bruxelloise Nina Tomàs. Afin de créer des liens entre les deux projets, nous avons été sollicités par les équipes du Prix Médiatine (Concours organisé par le Centre culturel Wolubilis) dont Nina Tomàs était candidate. À l’occasion des 40 ans  de ce prix, l’envie était de présenter leurs plasticien.nes au sein de divers projets existants.

Le travail pictural de Nina Tomàs repousse les limites des deux dimensions et questionne les espaces dans lesquels elle s’intègre. Ses compositions nous emmènent dans un lieu narratif au sein duquel nous devenons acteur.ices. Comme elle, notre corps se met en tension pour appréhender son récit, regarder sa peinture, en soulever les couches.

Le titre de l’exposition fait directement référence au corps en torsion, aux textiles du quotidien qui se défroissent, aux pages
reliées d’un ouvrage qui enferme une vérité, celle des froissures d’un corps au féminin.
En anglais, les plis et les rides sont un seul mot « Wrinkles ». Celui-ci renvoie au vieillissement de la peau, au temps qui abîme, à l’image périssable de soi-même mais aussi au foyer et aux nombreux plis dépliés ou repliés qui accompagnent le rangement ou le classement. L’artiste dénonce ici la normativité assignée aux femmes et les représentations auxquelles elle devra convenir.

2016 Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, option Art, Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille Méditerranée (FR)
2013 Master Arts Plastiques, Université Aix-Marseille (FR)

Exposition personnelle
2024 Candy floss planet, Galerie Irène Laub, Bruxelles (BE)
2023 Porte ouverte-exposition de fin de résidence, RAVI, Liège (BE)
Hibernation, Galerie Nosbaum Reding Projects, Luxembourg
2022 Hibernation, Maison des Arts Actuels des Chartreux (MAAC), Bruxelles (BE)
2021 Porte ouverte-exposition de fin de résidence, ISELP, Bruxelles (BE)
2020 Underwater Love, avec Laurent Poisson, Fondation privée du Carrefour des Arts, Bruxelles (BE)

Exposition collective
2024 Hosting, Centrale for Contemporary Art, Bruxelles (BE)
Culture for Future, Galerie Schlassgoart, Esch-sur-Alzette (LU)
LEAF (Limited Edition Art Fair), Fondation Boghossian, Villa Empain, Bruxelles (BE)
2023 Bienvenue à la Villa! (2), Acquisitions récentes d’art contemporain, Villa Vauban, Luxembourg (LU)
Prix Médiatine, La Médiatine, Bruxelles (BE)

Infos

Exposition du 19 octobre 2024 au 05 janvier 2025
MILL – Musée Ianchelevici
Place communale 21
7100 La Louvière
Du mardi au vendredi de 11h à 17h
Les samedis et dimanches de 14h à 18h
Fermé les 24, 25, 31.12 et le 1.1
www.lemill.be
Tel: 064/ 28 25 30
Mail: mill@lalouviere.be

Une organisation du Secteur des Arts plastiques de la Province de Hainaut

Place de la Hestre 19 – 7170 La Hestre
065/237.546
artsplastiques.hainaut@gmail.com

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