Vincent Brault, dans Les Ombres familières, a recueilli des centaines de témoignages au Japon et au Québec. Il y est question de revenants, de rêves prémonitoires, de prédictions, de maisons étranges… et de quelques expériences vécues par l’auteur.
Les fantômes seraient la manière la moins frontales d’évoquer des deuils, pour certains et certaines la seule façon.
L’auteur souligne aussi la manière dont la culture influence les récits.
Dans Le Fantôme de Suzuko, Vincent Brault passe à la fiction. Suzuko, artiste performeuse décide de faire sortir la performance des galeries et de porter à jamais une tête de renarde. Un roman court éblouissant d’inventivité et de sens.