Tous les ans, la Province de Hainaut décerne son Prix du Hainaut des Arts plastiques à un artiste qui a un lien avec le territoire. Cette consécration incontournable pour une génération de plasticiens représente un moment important synonyme de création et d’interaction.
Pour le Secteur des Arts plastiques organisateur, il ne s’agit plus seulement de la remise d’un prix.
En effet, ce projet émane d’une volonté de faire découvrir des artistes émergents et de partager leurs recherches autant avec un public de professionnels du monde de l’art qu’avec toutes personnes curieuses de culture. À la suite de chacun des projets, des collaborations naissent entre ces artistes et les institutions culturelles avec la possibilité, pour eux, d’être accompagnés, de créer de nouvelles œuvres et d’échanger sur leurs pratiques.
Afin d’encourager de possibles collaborations, le projet du Prix du Hainaut des Arts plastiques s’associe systématiquement à d’autres évènements artistiques. Pour cette année 2021, le Prix du Hainaut des Arts plastiques est programmé en parallèle au Prix Tremplin remis par BeCraft, déjà présent sur le site. Ensemble, nous avons souhaité intégrer nos expositions dans un cadre plus vaste qui met à l’honneur la jeune création. Le week-end inaugural, du vendredi 15 octobre au dimanche 17 octobre, sera, sur le site des Anciens Abattoirs de Mons, un moment de vie culturelle bien mérité!
Parmi de nombreux dossiers, le jury a sélectionné 13 artistes pour l’exposition du Prix du Hainaut des Arts plastiques. Cette sélection aborde tous les domaines de l’expression artistique. Du dessin à la vidéo en passant par l’installation ou la performance, les plasticiens abolissent les frontières de la pratique et deviennent, à travers leurs œuvres, le reflet des préoccupations d’une jeune génération. Le lauréat 2021 sera, quant à lui, proclamé le vendredi 15 octobre à 19h. Il recevra une somme de 2500 euros qui l’aidera à développer sa pratique et bénéficiera d’un suivi particulier de la part de l’équipe du Secteur des Arts plastiques de la Province de Hainaut.
Les artistes sélectionnés
Manon Bouvry
Anne-Marie Dehon
Robin Dervaux
Brieuc Dufour
Keinoudji Gongolo
Mehdi Gorbuz
Eloïse Lega
Ina Leys
Mathilde Pirard
Pauline Vanden Neste
Maxime Van Roy
Tracy Wilmus
WIP collective
Manon Bouvry
Tournai, 1996
Peinture, Académie des Beaux-Arts, Tournai
Anagogie, atelier Christian Rolet et Véronique Poppe, Tournai, 2021
Art Truc Troc, exposition collective, Bozar, Bruxelles, 2020
Small is beautiful, exposition collective, Le Non-Lieu, Roubaix (FR), 2018
Exposition individuelle, galerie Relais des artistes, Mont Saint-Aubert, 2018
Faites comme chez vous, exposition collective, Musée des Beaux-Arts, Tournai, 2018
De manière compulsive, Manon Bouvry contemple et représente la nature et les paysages qui font son environnement. Jamais lassée par cette végétation, elle nous la partage sur divers supports et grâce à de nombreuses techniques. Au crayon, en monotype ou en peinture, ses négatifs lui inspirent une nature paisible. Peu importe les formats, la jeune peintre nous projette sans trop de difficultés sous ses glacis qui semblent, au fil des reproductions, évoquer des souvenirs vaporeux.
Manon Bouvry, Recueil, gouache sur papier, 32×29 cm, 2021
Anne-Marie Dehon
1988, Bruxelles
Céramique, Hdk-Valand Akademi, Gothenburg (SE) (en cours)
Peinture, Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles
From the known to the unknown, exposition collective, Nääs konsthantverk galleri, Nääs (SE), 2021
Acting Justice !, exposition collective, Cour de Justice, Mons, 2019
Strong ! Les femmes dans la céramique contemporaine, exposition collective, Mamcd, Durbuy, 2019-2020
Pénombre 4, Palais du Coudenberg, Bruxelles, 2018
Fond Theo and Hanne Mannheimers, 2021
Dans les eaux baltiques sont immergés des câbles sous-marins de l’Internet. C’est lors d’une baignade qu’Anne-Marie Dehon les a découverts. Dès ce moment, l’imaginaire de l’artiste se met en place, les questions se posent et la quête de réponses à leur sujet s’enclenche. De retour dans son atelier, l’envie de rassembler les documents, de toucher les matériaux et de nous rendre visible cette technologie entremêlée a donné naissance à son installation « I look for the sea, and i found a cable ». Dans l’exposition, cette épopée des fonds marins a de quoi interroger, intriguer et déranger le potentiel baigneur en quête d’une mer préservée.
Anne-Marie Dehon, Kategat-1, vidéo, 9’02’’, 2021
Robin Dervaux
Tournai, 1995
Exposition personnelle, Association Le camion, Roubaix (FR), 2020
Art Truc Troc, exposition collective, Bozar, Bruxelles, 2020
Exposition collective, Association Le camion, Roubaix (FR), 2020
Exposition collective, La Réserve, Bruxelles, 2019
Robin Dervaux est un artiste autodidacte qui travaille pour le cinéma. Habitué de la narration et de sa reconstitution, il crée des installations à la hauteur des plateaux de tournage qui existent dans l’espace tels des simulacres ou des trompes l’œil. La mise en scène est son domaine, mais cette fois les histoires sont plus intimes et évoquent la confrontation entre les forces de la nature et l’Homme arpenteur. Le feu, l’orage, l’eau, le vent … deviennent ces sujets qui emportent le spectateur dans un tourment.
Robin Dervaux, Le grand brasier, installation, bois, métaux, bâche plastique, 2020
Brieuc Dufour
Mons, 1997
Gravure et image imprimée, ENSAV La Cambre, Bruxelles
Bourse Image par la SOFAM, 2020
Lauréat du concours d’images numériques, Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée, La Louvière, 2019
Au départ, il y a une image, une vidéo, un corps en mouvement. Brieuc Dufour en capture un instant en créant un « bug » informatique qu’il soumet à une stratification de déformations. Couche après couche, le corps se mue en fragments pixellisés et en ondes colorées. À cette nouvelle image, il appliquera ensuite des techniques de sérigraphie, de dessin et de peinture jusqu’à obtenir une forme totalement autre, une nouvelle chair. Ainsi, les œuvres de l’artiste soumettent le spectateur à des jeux d’optique qui troublent sa vision et le poussent à se mettre en mouvement lui aussi pour mieux les appréhender.
Brieuc Dufour, Kissiguma, impression digitale, sérigraphie et encre de sérigraphie, sur multiplex sapin, 246x210x60 cm, 2020
Keinoudji Gongolo
Roubaix (FR), 1989
Design textile, Académie des Beaux-Arts, Tournai
Abstract’Art, Wervicq-Sud (FR), 2020
L’art dans la ville, remise Musée de folklore et des imaginaires, Tournai, 2019
Nuit des Musées, Hôtel de Ville, Tournai, 2019
Symposium : race, power and culture, exposition collective, Bozar, Bruxelles, 2019
Keinoudji Gongolo questionne la notion d’espace, comment l’occuper, le saisir, s’en emparer en proposant des expériences de vidéos immersives. Le travail est expérimental, ce qu’elle propose à vivre est un laboratoire dans lequel le processus de fabrication, la technique font partie de l’installation et
sont montrés ou pas, selon. Tel le peintre, le lieu choisi est un support et les compositions numériques créées, au départ d’images réelles filmées, de photographies, de sérigraphies et de dessins qu’elle se plait à mélanger, composent son univers pictural.
Keinoudji Gongolo, installation vidéo, dimensions variables, 2020
Mehdi Gorbuz
La Louvière, 1997
Beaux-Arts, Central Saint Martins, Londres (GB)
Sculpture et pratiques contemporaines, ENSAV La Cambre, Bruxelles
Third place or what ?, exposition collective, Tick tack gallery, Anvers, 2021
Distanche rapprochée, MAC’S, Hornu, 2021
Everything is not fine, exposition collective, La cité de la jeunesse, Bruxelles, 2020
Posthumanism, exposition collective, Central Saint Martins, Londres (GB), 2020
Sale, exposition collective, Tate Modern, Londres (GB), 2020
All in one, exposition collective, Kanal centre Pompidou, Bruxelles, 2019
Not to be seen, exposition collective, BPS22, Charleroi, 2019
Titillé par ses origines méditerranéennes, Mehdi Gorbuz nous révèle les richesses liées au mélange de cultures. Les couleurs et les matières qui construisent son installation « Why are you going so fast ? » sont extraites de la mémoire de l’enfant en voyage. Ce sont les fantasmes de l’occidental qu’il active par ce désir palpable d’un ailleurs mis en parallèle avec un intérêt charnel présent dans ses vidéos. Présentés comme un ensemble, les divers éléments de son installation questionnent les clichés qui trop rapidement surviennent dans nos esprits. Rien ne se veut figer dans le travail de l’artiste, il préfèrera nous permettre de soulever les sous-entendus pour les déconstruire à jamais.
Mehdi Gorbuz, Sans titre, tapis de terre, pousse de palmier, lampe de croissance, pigments fluorescents, 200×300 cm, 2021
Eloïse Lega
Anderlecht, 1996
Gravure, Arts2, Mons
Arts numériques, Arts2, Mons
Art Contest, Bâtiment Vanderborght, Bruxelles 2021
Prix du Hainaut des Arts plastiques 2020, exposition collective, Musée des Beaux-Arts, Tournai, 2020
Art Truc Troc, exposition collective, Bozar, Bruxelles, 2020
CitySonic#14, exposition collective, Mons, 2018
Pour que tout rentre dans le désordre, BXL ICONS, exposition collective, Halles Saint-Géry, Bruxelles, 2017
Eloïse Lega fait partie de ces jeunes artistes qui s’émerveillent face aux petites choses de la vie et désirent les partager non sans dérision. Elle aime chiner, conserver, écouter aux portes, dialoguer, décrypter, espérer ou complimenter. Quoi qu’il en soit, l’humain prime dans son travail, le lien à ne jamais rompre avec chacun et entre chacun d’entre nous. Elle tente à travers ses œuvres, vidéos, installations, sons, de ficeler cette attache à l’autre, de préserver sa mémoire, d’entendre ses prières,de lui écrire dans un mécanisme incongru combien il est merveilleux aujourd’hui.
Eloïse Lega, Trésor, lots photos, dimensions variables, 2020
Ina Leys
Brasschaat, 1987
Arts plastiques, Académie royale des Beaux-Arts, Anvers
PARTcours-ParKUNST, exposition collective, Parc de Neerveld, Woluwe-Saint-Pierre, 2020
Biennale internationnale d’art contemporain, exposition collective, Champion, 2020
Biennale GO ! parcours jeunes artistes, La Chapelle, Mons, 2019
The Calling, exposition collective, Ladislava Sutnara Galerie, Pilsen (CZ), 2019
The Calling, exposition collective, Jan Dhaese Galerie, Gand, 2019
Les virus et leurs déploiements fascinent depuis quelques années Ina Leys. L’artiste n’a pas attendu mars 2020, pour prendre conscience de leur existence et de leur possible expansion. Elle les décortique, marque la matière de ses sculptures par leurs empreintes peu importe le poids qu’il lui faudra. L’artiste reconstitue une archéologie bactérienne qui s’émancipe dans l’espace avec pour témoin l’Homme médusé veillant inefficacement sur cette explosion virale.
Ina Leys, sculpture, céramique-epoxy, 30x35x20 cm, 2020
Mathilde Pirard
La Louvière, 1992
Sculpture, Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles
Frida, exposition collective, Musée des Beaux-Arts, Mouscron, 2019-2020
Exposition collective, Académie Royale des Beaux-Arts, 2019-2020
Prix du Hainaut des Arts plastiques, exposition collective, TAMAT, Tournai, 2019
Exposition collective, Académie des Beaux-Arts, Bruxelles, 2019
M.I.A.W, exposition collective, Centre culturel de Mouscron, Mouscron, 2018
Pour Mathilde Pirard, la peau est une enveloppe identitaire qui se marque de nos empreintes. Ses lambeaux de terre et de velours attirent par leurs matières charnelles. Suspendus, encordés ou relâchés, ils conservent les poses spontanées d’un corps dont la structure ce serait dérobée. Ses sculptures ont évolué au fil des années. À présent, il ne reste que la trace de la chair sur la matière occupée. Ainsi, la balançoire de notre enfance semble s’être affaissée sous le poids absent de la terre tandis que son lit de fortune laisse discerner un passage fugace.
Mathilde Pirard, Pleymo, sculpture, argile, corde de lin, bois, dimensions variables, 2020
Pauline Vanden Neste
Soignies, 1995
Langues et littératures françaises et romanes, ULB, Bruxelles
Photographie, Ecole Supérieure des Arts de l’Image le 75, Bruxelles
Retour à La Louvière, exposition collective le 75, Autonomie, Bruxelles, 2021
On est venus ici pour la vue, Pauline Vanden Neste et Tom Lyon, Festival Photocity, Bruxelles, 2021 Canal/Kanaal, Pauline Vanden Neste et Tom Lyon, uZinne, Bruxelles, 2019
Prix Roger de Conynck, Fondation Roi Baudouin, 2021
Pauline Vanden Neste est une jeune photographe dont le sujet de prédilection est le territoire, son passé, ses transformations et ses enjeux actuels mais aussi son appropriation par ceux qui y vivent. Originaire de La Louvière, ville qu’elle a quittée il y a quelques années, l’artiste désire exprimer avec la série « Retour à La Louvière » le lien à sa cité natale et le regard neuf posé sur elle. Si les traces du passé apparaissent de manière indicielle, c’est La Louvière aujourd’hui qui l’intéresse et surtout les jeunes qui y vivent et investissent l’espace urbain en laissant la photographe pénétrer leur intimité.
Pauline Vanden Neste, photographie argentique, dimensions variables, 2020
Maxime Van Roy
La Louvière, 1992
Image dans le milieu, Arts2, Mons
Surprise, exposition collective, BPS22, Charleroi, 2020-2021
Prix du Hainaut des Arts plastiques 2020, exposition collective, Musée des Beaux-Arts, Tournai, 2020
CitySonic #16, exposition collective, Wavre, 2020
Corps Sonores, exposition collective, Anciens Abbatoirs, Mons, 2020
Invisible, exposition collective, Mac’s, Grand-Hornu, 2019
Pousser à son paroxysme l’intervention de l’Homme sur la nature et ainsi questionner notre regard semble nécessaire pour Maxime Van Roy. Pour chaque installation, les matériaux proviennent du paysage. Depuis quelque temps, c’est l’activité des carrières de sa région et la pierre bleue en extraction massive qui interpellent le plasticien. Jusqu’où ira-t-on dans cette consommation de notre paysage ?
Avant de lui donner une seconde vie, il récupère son matériau abandonné sur des chantiers, sur la route ou dans des stocks privés. Il le transforme ensuite pour en faire des instruments précieux qui diffusent des sons percutants comme si la pierre se lamentait au public.
Maxime Van Roy, Hypogée, installation, bois, terre, feuille, haut-parleurs, 420×650 cm, 2020
Tracy Wilmus
Charleroi, 1996
Photographie, ENSAV La Cambre, Bruxelles
The last but not the least, exposition collective, Hangar, Bruxelles, 2018
Fadha, exposition collective, Rockerill, Charleroi, 2017
Bombardez-moi, Mycose galerie, Charleroi, 2017
Eat my paper, Recyclart, Bruxelles, 2017
Tracy Wilmus photographie sa vie. Au quotidien, son regard se porte tout particulièrement sur les paysages, les natures mortes et les albums de famille. Issues de son album photos personnel, les images qu’elle nous livre sont tirées en grands formats et placardées. De l’intime à l’universel, les photographies de l’artiste jouent avec le décalage entre le sujet et la manière de le présenter telle une affiche publicitaire. La photographie ainsi révélée se veut percutante et nous propose sans détours de s’approprier l’univers de l’artiste.
Tracy Wilmus, photographie, dimensions variables, 2020
WIP collective
Jérôme Boulanger/Thibaut Drouillon Charleroi, 1997
Nivelles, 1996
instagram.com/w.i.p.collective
IDM, Arts2, Mons
Festival City Sonic, Transcultures, exposition collective, Louvain-la-Neuve, 2019
Festival La magnifique Avant-Garde, Transcultures, exposition collective, Reims (FR), 2019
Digital contemplation, Transcultures, exposition collective, Villers-la-Ville, 2018
C’est de territoires en construction effrénée que nous parle ce jeune collectif. Partant du constat que l’Homme conquiert des terres pour les maitriser, les ordonner et les urbaniser, les deux artistes se glissent dans l’uniforme de l’entrepreneur pour nous en parler. Une fois dans la peau du bâtisseur, ils décodent les matériaux, les gestes, les failles de ce mode de consommation du territoire qu’est son agencement. Leur mise en œuvre de l’article 44 du Code de l’Aménagement du territoire et la dématérialisation du texte de loi par la vibration deviennent une métaphore de l’instabilité de ce fonctionnement dénoncé ici par les plasticiens.
WIP collective, Fissures, plaque de plâtre, poudre à tracer, dimensions variables, 2021
Composition du Jury
AGOSTI Béatrice, Inspectrice générale Hainaut Culture
BECCARI Priscilla, Plasticienne
CANNONE Xavier, Directeur Musée de la photographie de la FWB
CASIELLES Nancy, Curatrice, BPS22
DAILLY Marie-Noëlle, Curatrice, Galerie Incise
DE REYMAEKER Michel, Conservateur honoraire des collections, BAM
DUSART Benoît, Curateur, Galerie Incise
FORMERY Valérie, Chargée de projets, Métiers d’Art de la Province de Hainaut
FOULON Pierre-Jean, Conservateur honoraire au Musée royal de Mariemont
HENKINET Catherine, Curatrice, L’iselp
LEGGE Robin, Curateur, Intersections – Triennale de Tournai
LONGREE Maxime, Directeur Académie des Beaux-Arts de Charleroi
RECCHIA Ludovic, Conservateur des arts décoratifs au Musée royal de Mariemont, Administrateur délégué de Keramis
VANDE GRAAF Bruno, Pôle muséal de Mons
Infos pratiques
Week-end inaugural
Du vendredi 15 octobre au dimanche 17 octobre
Proclamation du lauréat du Prix du Hainaut des Arts plastiques et du Prix Tremplin (remis par BeCraft)
Le vendredi 15 octobre à 19h
Exposition du 16 octobre 2021 au 14 novembre 2021
Anciens Abattoirs (Grande Halle) 17 Rue de la Trouille
7000 Mons www.polemuseal.mons.be
Tel: 065/40.53.25
Mail: polemuseal@ville.mons.be
Facebook : Pôle muséal de la Ville de Mons
Officiel Insta : monspolemuseal
Exposition accessible :
Du mardi au dimanche de 12h à 18h Tarifs: 3 euros / 2 euros / 1,50 euros
Une organisation du Secteur des Arts plastiques de la Province de Hainaut
Adèle Santocono, responsable Maryse Lechien, collaboratrice Maria Rosillo, collaboratrice Alexandre Bortoli, secrétariat Grégory Vandierendonck, régie
Secteur des Arts plastiques
Place de la Hestre 19 – 7170 La Hestre
064/237.546
artsplastiques.hainaut@gmail.com
www.artsplastiqueshainaut.tumblr.com
Facebook: Secteur des Arts plastiques – Province de Hainaut
Insta: artsplastiques.hainaut
Une organisation du Secteur des Arts plastiques de la Province de Hainaut. En collaboration avec le Pôle muséal de la Ville de Mons, BeCraft, Hainaut Tourisme et le Secteur Audiovisuel de la Province de Hainaut.